Pourquoi moi ?

Min-Jung Kym, pianiste professionnelle, a connu à la fois la tumorectomie, la mastectomie, la chimiothérapie, la radiothérapie, et l’hormonothérapie.
Aujourd’hui en rémission, elle partage son expérience, la façon dont son art l’a aidé à mieux confronter cette maladie et lui a donné des clés pour agir sur les émotions, l’espoir et la confiance.
Découvrez cette expérience et laissez-vous porter aussi par l’impact de la musique
sur votre bien être.

Pourquoi moi ?

Min-Jung Kym, pianiste professionnelle, a connu à la fois la tumorectomie, la mastectomie, la chimiothérapie, la radiothérapie, et l’hormonothérapie.
Aujourd’hui en rémission, elle partage son expérience, la façon dont son art l’a aidé à mieux confronter cette maladie et lui a donné des clés pour agir sur les émotions, l’espoir et la confiance.
Découvrez cette expérience et laissez-vous porter aussi par l’impact de la musique
sur votre bien être.

Les caprices d’enfants. Il faut reconnaître qu’ils savent comment exprimer leur colère ! Et lorsqu’on vous annonce un diagnostic de cancer, l’une des questions qui nous vient rapidement est souvent : pourquoi moi ?

C’est en tout cas ce que je me suis, moi, demandé, particulièrement quand on m’a annoncé la survenue d’un second cancer. Le fait qu’il pouvait être traité plus facilement que le cancer du sein n’avait alors pas d’importance : la nouvelle m’a saisie. J’étais en colère, choquée, et avant tout, je me sentais impuissante.

La Vallée d’Obermann de Liszt évoque un homme en pélerinage en Suisse. Il remet en question toute sa raison d’être. La musique a ses moments de furie, beauté et d’épiphanie. Je le jouais alors avec une immense force, tant j’avais besoin d’extérioriser mes frustrations.

Il faut comprendre que c’est que ce n’est pas tabou de parler d’émotions et de cancer. Nous avons le droit de ressentir ce qu’il nous fait ressentir.

L’avantage avec la musique c’est que vous n’avez pas besoin d’être musicien ni de savoir jouer pour en expérimenter les bienfaits et connaître les apports de la musicothérapie.  Je vous invite donc à écouter ce morceau avec moi.

Les caprices d’enfants. Il faut reconnaître qu’ils savent comment exprimer leur colère ! Et lorsqu’on vous annonce un diagnostic de cancer, l’une des questions qui nous vient rapidement est souvent : pourquoi moi ?

C’est en tout cas ce que je me suis, moi, demandé, particulièrement quand on m’a annoncé la survenue d’un second cancer. Le fait qu’il pouvait être traité plus facilement que le cancer du sein n’avait alors pas d’importance : la nouvelle m’a saisie. J’étais en colère, choquée, et avant tout, je me sentais impuissante.

La Vallée d’Obermann de Liszt évoque un homme en pélerinage en Suisse. Il remet en question toute sa raison d’être. La musique a ses moments de furie, beauté et d’épiphanie. Je le jouais alors avec une immense force, tant j’avais besoin d’extérioriser mes frustrations.

Il faut comprendre que c’est que ce n’est pas tabou de parler d’émotions et de cancer. Nous avons le droit de ressentir ce qu’il nous fait ressentir.

L’avantage avec la musique c’est que vous n’avez pas besoin d’être musicien ni de savoir jouer pour en expérimenter les bienfaits et connaître les apports de la musicothérapie.  Je vous invite donc à écouter ce morceau avec moi.